ce matin au jardin sous le Roc
le cognassier m’a parlé.
je débourre, regarde mes bourgeons vert tendre collant de sève. Je garde aussi quelques vieux coings pourris qui s’accrochent, vestiges d’un temps passé celui de l’automne dernier.
J’ai pensé renouveau du printemps et « fruits d’un autre temps » qui s’accrochent.
Le vert perce l’écorce et en même temps, les coings bien marrons résistants au froid, aux pluies, aux dernières gelées, leurs parfums presque alcoolisés de trop de maturation, résistent à la chute.